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Cinq questions à... Sylvain Cossette
Depuis trois ans, Sylvain Cossette travaille comme un fou. Que ce soit
pour écrire les chansons de son troisième album Humain et les défendre sur scène ou pour incarner Gringoire dans Notre-Dame
de Paris, il n'a ménagé ni temps ni efforts. Simple, direct, mais sans fausse modestie, il vous fera remarquer gentiment qu'il
compte tout de même 17 chansons "numéro 1" au palmarès depuis qu'il s'est lancé dans une carrière solo en 1994. Il sera au
Spectrum ce soir, 19h, avec un spectacle plus dépouillé, "plus relax, plus lousse", pour reprendre ses mots. La Presse lui
a posé cinq questions, auxquelles il a bien voulu répondre même s'il était en vacances!
Comment résumerais-tu
l'année qui vient de s'écouler?
Je dirais que les derniers mois ont été une période de transition entre Notre-Dame
de Paris - j'ai joué Gringoire 200 fois en 10 mois!- et mon propre show, dans lequel je me suis beaucoup impliqué, notamment
en ce qui concerne la mise en scène. Et je suis content, parce qu'on l'a donné 50 fois, ce show-là. Par contre, ce que j'ai
trouvé vraiment dur, c'est que j'ai pogné tout ce qu'il y avait à pogner comme maladies sur le marché (rires)! Ça m'a obligé
à trouver d'autres façons de chanter et à me servir de ce que j'ai appris de cette façon... douloureuse.
Quels
sont les trois disques que tu amènerais sur une île déserte?
Est-ce que ça peut être les trois disques que
j'amènerais pendant le break que je vais prendre cet automne? (Pas de problème.) Alors, Parachutes de Coldplay, Chambre avec
vue d'Henri Salvador et n'importe quel disque des Beatles... ou de Queen... ou plutôt non, XO d'Elliot Smith. Oups, je pense
que je viens de tricher.
Qu'est-ce que ça représente, un show aux FrancoFolies?
L'impression
d'être de la gang. C'est un festival qui représente ce qui se fait de mieux en musique francophone. Si t'es pas là, disons
que tu te poses des questions.
À quoi penses-tu avant de monter sur scène?
J'essaie de plus
en plus de me recueillir, de faire le vide, parce que je vais aller faire le plein sur scène pendant deux heures. J'espère
aussi qu'il y aura du monde dans la salle. C'est une peur que j'ai toujours, quoi que je fasse. Et puis enfin, j'essaie de
penser à ne pas m'enfarger dans les fils (rires).
Si tu étais une chanteuse, qui serais-tu?
Annie
Lennox, j'aime tellement sa voix. Je l'ai croisée à Londres avec ses deux filles. J'ai failli aller lui parler, mais j'ai
préféré laisser faire, moi aussi, j'aime ça quand on me laisse tranquille lorsque je suis avec mes deux filles (10 et 11 ans).
Mais à bien y penser, sais-tu ce que j'aimerais? Pour pouvoir chanter I Don't Know How To Love Him, la chanson de Marie-Madeleine
dans Jesus Christ Superstar, une chanson qui est dans mon top 10 personnel, j'aimerais ça être une fille... juste une journée!
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