Site non officiel sur Sylvain Cossette

Dracula - La comédie musicale
Acceuil
Sylvain est...
Biographie
Discographie
Résumé de Carrière
Prix et Distinctions
Horaire
Articles Divers
Galerie de photos
Notre-Dame-De-Paris
Qui était Dracula
Dracula - La comédie musicale
Sondage
Liens
Faire don de soi

6dbe100.jpeg

Il va y avoir des côtes à grimper pour mener à bien l'entreprise musicale Dracula- Entre l'amour et la mort, qui a, elle aussi, un petit côté « tous ensemble, on va y arriver ».

D'ailleurs, l'idée d'un « spectacle musical » (c'est Pelletier qui insiste sur l'expression) est venue au chanteur parce qu'il avait envie de se dépasser : « J'ai fait beaucoup de choses jusqu'ici, dont quatre comédies musicales, mais seulement comme interprète. Là, j'avais envie d'être plus que chanteur. » C'est donc comme chanteur (il sera le comte Vladimir Wallachia, alias Dracula), mais aussi comme producteur et directeur artistique qu'il portera à la scène un roman qui est toujours le deuxième livre le plus vendu après la Bible!
 
Par l'entremise de Zone 3, autre coproducteur de Dracula, il est d'abord entré en contact avec Richard Ouzounian, qui n'est vraiment pas n'importe qui: comédien, metteur en scène, journaliste, il est critique de théâtre au Toronto Star depuis 2000. Directeur adjoint du réputé festival de théâtre de Stratford (Ontario) pendant quatre ans, il a été l'adjoint de Harold Prince pour la production originale de The Phantom of the Opera. Également dramaturge, librettiste et parolier, il a déjà une comédie musicale « draculienne » à son actif: Dracula: A Chamber Musical.

« Mais comme le titre le dit, c'était plutôt un musical sur fond de musique classique, explique Pelletier. Richard et moi, on s'est rencontrés et ça a cliqué; c'est lui qui écrit le livret de Dracula- Entre l'amour et la mort, inspiré directement du roman original de Bram Stoker (1847-1912). Ensuite, pour la musique, j'ai pensé à Simon Leclerc, avec qui j'avais déjà travaillé pour les concerts de Noël avec l'Orchestre symphonique de Montréal. » Leclerc est en effet chef d'orchestre, notamment de la série Pop de l'OSM, compositeur et un arrangeur particulièrement doué auquel Daniel Bélanger, Gino Vanelli, Isabelle Boulay Jalbert et bien d'autres ont fait appel au cours des ans pour « symphonifier » la musique populaire, notamment Starmania, dont il a fait une transposition classique exceptionnelle.

« Je savais que Simon composait, reprend Pelletier. Il connaît tous les genres musicaux, il est agréable et je savais qu'il ferait un coach vocal extraordinaire. C'est aussi lui qui a fait la majorité des arrangements, mais on a en plus fait appel à d'autres arrangeurs qui viennent d'ailleurs, comme Alain Quirion (Zébulon, Porn Flakes) et Dan Thouin (électro-pop et jazz!). Et puis, on a commencé les auditions. »

Un dream team

« J'avais en tête un dream team et je suis vraiment content, quasi tous ceux avec lesquels je voulais qu'on travaille ont accepté : Sylvain Cossette a été le premier à le faire et ça a ouvert les portes. Daniel Boucher, Pierre Flynn, Andrée Watters, Gabrielle Destroismaisons, tous, je les ai rencontrés séparément, pour bien expliquer le projet. Toutes les musiques ont été composées en fonction de chaque interprète et je crois que leur personnalité a été respectée par Simon. Mais il fallait que, de leur bord, ils acceptent le risque de jouer un personnage, de l'endosser. Ils ont tous dit oui. Et ils se donnent à fond. »

Pour les paroles, Bruno a fait appel au parolier Roger Tabra, ténébreux à souhait! Cela donne des textes bien écrits où ce ne sont pas les mots « enfer », « sang », « amour » ou « mort » qui reviennent, mais bien « voir », « savoir » et « croire » : « J'ai demandé à Roger de faire des textes qui auraient une résonance pour nous aujourd'hui, explique Pelletier. C'est le regard des hommes sur le Mal, mais aussi le regard du Mal sur les hommes. »

Le choc des genres

Si le disque Dracula- Entre l'amour et la mort a été lancé jeudi, il reste encore beaucoup à faire avant la première du spectacle en janvier 2006 : mise en scène, costumes, éclairages, répétitions... Encore là, Pelletier a opté pour « le choc des genres », comme il dit. Ainsi, le metteur en scène Gregory Hlady est bien connu... mais dans le milieu du théâtre expérimental! « Oui, mais il a une telle intensité, il convient parfaitement », précise Pelletier, qui souligne que les origines ukrainiennes et les connaissances littéraires de Hlady le fascinent. Car Pelletier est d'à peu près toutes les étapes de Dracula.

« Tu sais, j'ai rencontré dernièrement Luc Plamondon sur un plateau de télé », conclut celui qui a été Johnny Rockfort, Jimmy et Gringoire dans les comédies musicales signées par le grand blond aux lunettes noires. « Or, Luc ne s'est jamais contenté d'écrire les textes de ses spectacles, il s'est aussi occupé des auditions, du financement, des contacts, il a mis son propre argent dans bien des affaires, etc. Et j'ai tenu à lui dire que je l'avais toujours admiré pour son travail, mais qu'aujourd'hui, alors que je suis au centre de cette toile qu'est Dracula, je réalise le travail colossal qu'il a fait et que mon admiration n'en est que plus grande. »

Il est venu, le temps de Dracula...

-Bruno Pelletier (Dracula : Comte Vladimir Wallachia, historien et noble rentier),
-Sylvain Cossette (Jonathan Harker : journaliste-correspondant),
-Daniel Boucher (R.M. Renfield : photographe & cameraman),
-Andrée Watters (Mina Murray : militante engagée),
-Pierre Flynn (Abraham Van Helsing : médecin et scientifique érudit),
-Gabrielle Destroismaisons (Lucy Westerna : infirmière, fille de Van Helsing).
-Producteur et directeur artistique : Bruno Pelletier
-Auteur : Roger Tabra
-Scénariste : Richard Ouzounian
-Compositeur : Simon Leclerc
-Metteur en scène : Gregory Hlady
-Décors : Vladimir Kovalchuk